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| En exergue : O.M.H. Pré-si-dent !
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Cette rubrique a désormais son site, “O.M.H. Président !”. Pour
les mises à jour éventuelles de ces textes et pour un forum dédié au projet, le plus
évident est de vous y rendre en cliquant sur
ce lien
L e problème le plus évident, en France, pour
parvenir à se porter candidat à la fonction de président de la République, ce sont les
fameuses 500 signatures. Pourtant, il y a de quoi faire: environ 80.000 personnes sont
en état de vous accorder leur paraphe. Cela dit, sur ces 80.000, on peut éliminer tous
les élus nationaux et régionaux d'avance: le mode de scrutin de ces élections fait que
seules les personnes affiliées à un parti y sont désignées. Après, il y a les conseillers
généraux, et là aussi c'est assez fermé; certes, il y a beaucoup de «sans étiquette»,
mais justement ils préfèrent le rester, et donner sa signature à un candidat président,
c'est plus ou moins se coller une étiquette. Restent les quelques 72.000 maires et
premiers adjoints. On peut déjà éliminer les communes «importantes», celles, disons, de
plus de 500 habitants: c'est le même problème que pour les élus cantonaux, soit ils ont
une étiquette, donc ils n'ont pas de raison de favoriser un potentiel adversaire, soit
ils n'en ont pas, et veulent éviter qu'on leur en colle une. Conclusion, quand on est un
«petit candidat», il faut aller chercher ses signatures dans les petites communes, ça va
ensemble. Ouais. C'est le problème: ça fait beaucoup de chemin à parcourir, d'autant que
pour corser la chose, le législateur vous impose de trouver des signatures dans au moins
trente départements. Remarquez, il ne l'aurait pas décidé ainsi, ça ne faisait pas grande
différence: je ne crois pas que je parviendrais à convaincre 500 maires et premiers
adjoints de signer pour moi dans mon département et les cinq limitrophes…
Et si on continuait cette discussion ailleurs, par exemple, dans le texte intitulé
«Pourquoi “être” président ?». C'est vrai, ça, pourquoi ?
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